Démystifier la relation entre affinité et réussite en maths

C’est une phrase que l’on entend souvent :

« Moi, je ne suis pas fait pour les maths » ou « Je n’aime pas les maths, donc je suis nul. »

Cette idée reçue est tenace. Elle repose sur un mythe très répandu : pour réussir en mathématiques, il faudrait forcément « avoir ça dans le sang », ou ressentir un attrait naturel pour les chiffres. En réalité, la vérité est tout autre.


🎭 L’affinitĂ© avec les maths : une consĂ©quence, pas une condition

L’idée qu’il faut aimer les maths pour bien y réussir est aussi fausse que démoralisante. Beaucoup d’élèves développent un goût pour les mathématiques à force de comprendre et de progresser.
👉 Ce n’est donc pas l’amour des maths qui mène à la réussite… mais bien la réussite qui crée, petit à petit, une forme d’intérêt.


🛠️ La réussite en maths repose avant tout sur :

  • Une mĂ©thode de travail adaptĂ©e Ă  l’élève ;
  • Une certaine rĂ©gularitĂ© (petits efforts frĂ©quents plutĂ´t que grosses sessions de dernière minute) ;
  • Un cadre rassurant sans pression inutile ;
  • Et surtout, une progression personnalisĂ©e, respectant le rythme et les besoins de chacun.

Un élève peut très bien ne pas « aimer » les maths, mais réussir s’il est bien accompagné et s’il trouve une façon de travailler qui lui correspond.


💣 Le danger des étiquettes

Se dire « je ne suis pas matheux » devient vite une prophétie autoréalisatrice. Cette étiquette enferme, elle limite les efforts… et parfois même l’estime de soi.

À l’inverse, un élève qui croit qu’il peut y arriver, même avec difficulté, a toutes les chances d’y parvenir. Il suffit souvent d’un déclic, d’une rencontre, d’un cours clair, pour que tout change.


🤝 Le rôle clé de l’accompagnement

C’est ici que le professeur particulier peut faire toute la différence. Son rôle n’est pas seulement de transmettre un savoir, mais de :

  • Rendre les maths accessibles ;
  • DĂ©bloquer les blocages ;
  • Valoriser les progrès, aussi petits soient-ils ;
  • Montrer que rĂ©ussir est possible, mĂŞme sans passion pour la discipline.

✅ En résumé

Aimer les maths n’est pas une condition pour réussir.
Ce qui compte, c’est de s’accrocher, de s’organiser, de demander de l’aide quand c’est nécessaire… et de croire en ses capacités.

Et souvent, une fois les premières réussites obtenues, la relation avec les maths se transforme : la peur laisse place à la confiance, et parfois même à un vrai plaisir de comprendre.